La puissance des rituels du soir : aider son enfant à s’apaiser et à se réguler avant le coucher
- Adèle Wistrand
- il y a 5 jours
- 2 min de lecture
Le moment du coucher est loin d’être anodin. Pour beaucoup d’enfants et d’adolescents, notamment ceux présentant de l’anxiété, un TDAH ou un TSA, la fin de journée peut être l’un des moments les plus sensibles. Ce n’est pas seulement une question d’endormissement : c’est une fenêtre émotionnelle durant laquelle le cerveau relâche la pression de la journée… parfois de façon intense.
C’est aussi un moment-clé d’apprentissage émotionnel : l’enfant apprend à se réguler en s’appuyant d’abord sur le modèle parental.

Pourquoi le rituel du coucher est essentiel
À la tombée de la nuit, le cerveau ralentit, les filtres tombent, les émotions accumulées ressortent.
Pour les jeunes ayant un fonctionnement neuroatypique (TDAH, TSA, HPI ou DYS), cette étape peut s’accompagner de tensions accrues : pensées qui tournent en boucle, difficultés à décrocher, anxiété anticipatoire.
Ce moment devient alors une opportunité précieuse de créer un cadre contenant, sécurisant et prévisible.
Un rituel bien pensé apaise, structure et sécurise.
Les rituels structurants : un cadre sécurisant
Un rituel du soir efficace n’a pas besoin d’être long, mais il doit être :
Prévisible (l’enfant sait ce qui va se passer, ce qui diminue l’anxiété),
Sécure (un espace où il peut s’exprimer sans jugement),
Partagé (le parent participe aussi, ce qui crée une dynamique d’égalité et de confiance).
Ces éléments favorisent :
l’apaisement progressif des tensions,
une meilleure tolérance à la frustration,
une intégration émotionnelle plus stable,
une amélioration du sommeil et des relations intrafamiliales.
Un outil puissant, simple et reproductible
Dans mon accompagnement, j’enseigne aux familles une routine d’autorégulation du soir, facile à mettre en place et adaptée aux enfants comme aux adolescents.Elle permet de :
poser les émotions de la journée,
prévenir les ruminations anxieuses,
renforcer le lien affectif au quotidien.
Il ne s’agit pas d’une « discussion libre » mais d’une méthode structurée, pensée pour les profils sensibles, anxieux ou neuroatypiques.
C’est cette méthode que je transmets aux familles que j’accompagne, et que vous pouvez découvrir ici sur ma boutique.










